Au rythme du moulin à maïs, du travail aux champs, de la préparation des repas et surtout du temps qui passe, Je serai là nous transporte au cœur du quotidien de cinq habitants de San Isidro Aloapam qui composent depuis de nombreuses années avec l’absence de leurs proches. Dans la petite communauté située dans l’État d’Oaxaca au Mexique, la terre, pourtant fertile, est de moins en moins cultivée. Parce que la concurrence américaine dévalue le prix du maïs mexicain, les paysans doivent paradoxalement aller cultiver la terre des producteurs agricoles des États-Unis. Ainsi, la plupart des familles de San Isidro Aloapam ont recours à la migration afin de subvenir à leurs besoins.
Chacun à leur manière, Rosenda, Modesta, Octavio, Elisabet et Merenciana partagent leurs visions de ce phénomène en expansion qui contribue à la transformation de leur mode de vie. Alors que certains considèrent la migration comme une alternative à la pauvreté, d’autres y voient plutôt une menace à la survie de la communauté et mettent en doute la nécessité de partir. Je serai là est le témoignage de ceux qui restent à ceux qui partent, un film sur l’attente des êtres chers et sur l’espérance d’une vie meilleure.