Comment les jeunes chinois vivant au Québec se sentent-ils par rapport à eux-mêmes, à leur communauté et à leur rôle ici? Que savent-ils de l’histoire du Sino-Québec? Ce sont des thématiques qu’explorera notre documentaire Être chinois au Québec.
Suite aux excuses officielles offertes par le gouvernement canadien en 2006 et de la réparation partielle sur la Taxe d’entrée et de la Loi d’exclusion des Chinois, plusieurs personnes de la communauté chinoise ont senti le besoin d’analyser leur situation dans cette société, et du besoin d’en être inclus. Ce film présentera la jeunesse sino-québécoise dans leur quête d’identité et d’intégration, ainsi que du désir de la création d’une place pour eux au sein du Québec. Les cinéastes parcourront différentes régions, y compris de la métropole montréalaise, à la recherche de cette population. Et ce voyage débute aujourd’hui, alors que nous découvrirons la Belle Province sous un jour nouveau à travers les yeux de deux jeunes Chinois: Bethany Or et Parker Mah.
Être chinois au Québec : le blog et la page Facebook.
Entrevue avec Parker Mah par le Centre Justice et Foi
Critique de Charles-Henri Ramond dans Séquences : « Le film met également en lumière un fait méconnu et peu glorieux de l’histoire canadienne, à savoir l’interdiction du regroupement familial imposée aux travailleurs asiatiques venus construire le chemin de fer au début du siècle. Bien que la mise en scène de ce voyage initiatique aurait mérité d’être mieux encadrée, nous voilà face à une intéressante réflexion sur la diversité des identités québécoises qui nous interroge sur notre rôle dans une société où la tolérance envers les autres cultures s’affirme de plus en plus comme l’un des éléments essentiels de sa survie. »
Dans La Presse : « Les excuses officielles du gouvernement canadien, en 2006, ont permis de guérir les plaies. Les jeunes Sino-Canadiens ne portent plus le poids du passé. Une nouvelle immigration chinoise, plus éduquée, immigrant par choix et non par nécessité, a renouvelé l’âme de la communauté. De plus, la méfiance des Québécois a diminué. Alors que l’intérêt grandit pour la Chine, les perceptions changent. Malgré tout, il y a encore du chemin à faire, croit Malcom Guy. «Il y a plus d’ouverture, mais toujours un manque de compréhension des deux côtés», lance le cinéaste. «Ces gens cherchent leur identité dans une province qui cherche son identité.» »
Articles sur le film:
Sur les routes de l’identité (Le Devoir)
De Montréal à Gaspé, « un road-movie » à la recherche de l’identité sino-québécoise (RCI)
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